La théorie traditionnelle de la dynamique des systèmes a été développée pour des
réseaux cristallins parfaits (M. Born et K. Huang, 1954). L'étude est alors facilitée
par les propriétés de symétrie de la structure cristalline. Il en est tout autrement
lorsqu’il y a brisure de
symétrie (surfaces, interfaces, milieux désordonnés, présence d’inhomogénéités, etc.).
Dans ce cas, l’étude des excitations élémentaires (phonons et magnons) de grandes
longueurs d’onde ne posent pas de difficultés majeures. Par contre, dans le cas de
courtes longueurs d’onde, un point de vue microscopique s’impose. Pour relever les
particularités, les enseignants chercheurs de notre équipe s’intéressent au domaine,
en utilisant une approche théorique basée essentiellement sur la méthode de raccordement développée par A. Khater, depuis 1987. Avec cette approche, on a étudié
deux types de systèmes, qui sont les structures à dimensionnalité réduite et celles
qui contiennent des défauts localisés. Ce qui a permis d’obtenir résultats originaux
qui sont exploités sous forme de publications dans des revues internationales. Une
seconde approche est utilisée également par quelques membres du groupe. Elle est
particulièrement adaptée aux milieux désordonnés (liquides et amorphes) ainsi que
les structures cristallines. Cette approche a pour point de départ, dans des applications aux métaux, un calcul de structure électronique en usant de la méthode du
pseudo potentiel pour construire un potentiel d’interaction. L’étude des excitations
(phonons) peut être réalisée au moyen de fonctions de corrélations appropriées.
Celles ci sont déterminées par la dynamique moléculaire. Cette seconde approche a
conduit également à des publications internationales.
les résultats de l'équipe 4 peuvent être résumés comme suit :
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Publications internationales |
77 |
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Publications nationales |
0 |
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Mémoires de Magister soutenus |
6 |
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Doctorats soutenus |
12 |
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Masters soutenus |
6 |
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